vendredi 28 octobre 2011

Iphonegraphie 01


J'aime faire des images avec tout ce qui me tombe sous la main, du compact numérique au vieux moyen format argentique en passant par le reflex dernier cri, peu m'importe, du moment que j'arrive à "jouer" avec l'appareil.

On m'a récemment offert un Iphone... Et il s’avère que cette chose que je n'aurais jamais acheté moi même devient, je dois le reconnaitre, assez vite addictive.

J'ai évidement commencé à rechercher et à installer tout ce qui se rapporte à la photo ("montre moi tes applications et je te dirais qui tu es").

Bien que relativement surpris par la qualité photographique pure (je m'attendais à pire), j'ai rapidement été déçu par les applications à "traitement automatique", comme les célèbres Hipstamatic et Instagram.
La répétitivité des rendus les rends vraiment "artificiels" et tue la personnalité, la démarche de l'auteur... car tant qu'à transformer ses images, à travestir la réalité, autant le faire soi-même plutôt que de laisser cela à des algorithmes prédéfinis.

La "retouche" ne date pas d'hier, déjà aux balbutiements de la photographie, avec des procédés comme la gomme bichromatée, les photographes n'hésitaient pas à interpréter, voire à transformer l'image en repeignant par dessus.

Il s’agissait d'aller plus loin que le support photographique pour certains, c'était une hérésie pour d’autres, les deux démarches peuvent se justifier.

Là où je suis moins d'accord, là où cela n'a plus de sens, c'est lorsqu'on laisse cette phase d'interprétation à des automatismes... Il y en a déjà tellement pour la prise de vue, si l'interprétation et le rendu s'automatisent aussi, avec quoi s'exprimera le regard de l'auteur ?

J'ai donc rapidement installé des applications de retouches semblables à Photoshop, puis importé mes propres textures photographiées, peintes et scannées par mes soins, et lorsque j’interprète, lorsque je transforme, il s'agit de mon propre regard, avec des rendus personnels et non reproductibles.

Bien sûr, malgré tout cela, le résultat final n'a rien à voir avec mon boulot habituel. Et tant mieux, car cela ouvre une autre voie.
Cela ne remplace rien, cela permet de créer des images qui n'auraient jamais existé.
Si je préfère toujours la "vraie" photographie, je dois dire que je m’amuse beaucoup à sortir des sentiers battus, à explorer en tous sens, à capturer en sortant simplement l'Iphone de ma poche, à retoucher dans les moments de creux, dans le train, dans mon lit...

Il est assez drôle de voir que le rendu hasardeux, le zoom numérique pourri, le manque de définition, se rapprochent finalement des procédés ancien dans le rendu et dans la manière d’interpréter l'image.

J’espère pouvoir bientôt tester les "négatifs numériques" et réaliser de vrais tirages à la gomme, au platine et autres cyanotypes avec des fichiers provenant d'un téléphone dernier cri.
jeudi 6 octobre 2011

Salon de la photo - Les lauréats des Zooms 2011


Petit mot en direct du Salon (parceque moi aussi j'ai un IPhone maintenant, je peux donc aussi "commettre" des Iphonegraphies et les infliger aux gens, tout le temps et où que je sois...)
Ce n'est plus un secret désormais, les lauréats on été dévoilés ce matin et j'ai le plaisir d'en faire partie.
Pour ceux qui ont suivi, ce concours permettait à deux photographes d'exposer au Salon de la Photo, l'un étant désigné par les votes du public et l'autre par la presse photo.
J'ai eu le prix de la presse photo et je suis arrivé second aux votes, ce qui me ravi car cela signifie que mon travail plait autant aux professionnels qu'au grand public.
Encore merci à ceux qui m'ont soutenu à travers leurs votes, à Réponses Photo et surtout à Sylvie Hugues pour m'avoir permis de participer, pour m'avoir accompagné, et pour sa sympathie.
dimanche 2 octobre 2011

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"Bien sûr on dit que chaque atome de notre corps faisait autre fois partie d’une étoile…
Peut-être que je ne pars pas, peut-être que je rentre chez moi."
Bienvenue à Gattaca.

J'ai rarement vu un ciel nocturne aussi beau que celui d'Ariège... mais même là, en pleine campagne, la pose longue révèle la pollution lumineuse des quelques villages alentours... Cette lueur au bas de l'image n'est pas due à un crépuscule, mais bien à l'activité humaine.
La nuit est de plus en plus rare sur notre Terre, nous n'avons pourtant pas besoin de gâcher l’énergie à tout éclairer tout le temps.
Je me dis parfois que notre attitude est purement animale, proche de la peur du noir, une espèce fragile et terrorisée qui se sent obligée de vaincre la nature, même la nuit, pour se sentir en sécurité... Il n'y a aucune logique là dessous, et c'est précisément cette absence de logique qui nous mène droit dans le mur.
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